mercredi 16 décembre 2009

Compte rendu du premier Café Psycho de l'année

Ce premier café psycho nous a permis de nous questionner autour de la question : quelle approche du soin psychique pour quel sujet ?

Vaste sujet qui ne fut pas si simple à aborder et nous avons cherché, à travers l’Histoire, à définir ces notions qui ont beaucoup évolué.
Alors que la souffrance psychique et mentale entraînait une mise à l’écart et l’enfermement jusqu’à la fin du 18ème, les prises en charges ont énormément évolué. En effet, l’évolution des mentalités dues à l’Histoire (notamment la seconde guerre mondiale et le traitement qui était alors réservé aux fous), aux découvertes médicales (apparition des neuroleptiques), aux politiques nationales et internationales (politique de secteur) (…) tendaient vers une prise en charge prenant réellement en considération le sujet.
Cependant nous avons remarqué, que depuis une trentaine d’années, les choses se dégradent avec des discours et des réformes qui vont à l’encontre des professions de la santé et de la qualité des prises en charges.

Cet ensemble de réformes vient s’inscrire dans une ambiance marquée par le discours sécuritaire qui touche de manière générale la France depuis quelques années.

Le meurtre d’un étudiant Grenoblois par un patient schizophrène en sortie d’essai est venu alimenter cette angoisse sécuritaire ambiante. Le discours du Président de la république du 2 décembre 2008, à l’hôpital psychiatrique d’Antony sur la « dangerosité des fous » a alarmé professionnels et bénéficiaires. Cela a entraîné la mise en acte d’un plan d’action dans le milieu psychiatrique, un plan de sécurisation où il s’agirait d’enfermer, de contrôler et en somme, de couper le lien social plutôt que de soigner.

Dès lors, le dialogue a tourné autour de la réalité psychiatrique et institutionnelle, des conséquences des réformes en place ou à venir, des expériences de chacun.
Comment peut-on apporter du soin à un sujet qui devient objet ? Quelle peut-être la place du psychologue là où tout devient quantifié, où les sujets sont enfermés, où la pratique est évaluée ?
Les réformes souhaitées par le gouvernement s'inscrivent dans une démarche plus vaste. Nous sommes dans un changement sociétal où les représentations anxiogènes sont très présentes. C'est d'ailleurs pour cela que sont apparus tous ces protocoles, ces règles, ces questions d'hygiène et de sécurité. Ils se présentent comme des défenses pour faire face à des peurs qui nous tétanisent.

Taire l’Histoire de la psychiatrie, du sujet, notre animalité propre à chacun, et cela au profit du quantifiable, du contrôlable… nous montre la peur de "l'autre en soi".
Séparer alors la folie de la normalité a pour but de cacher notre folie propre, de stigmatiser, de trouver un bouc-émissaire pour mettre notre propre dangerosité loin de nous.

Nous avons parlé longuement de ces réformes, des difficultés du psychologue à se positionner face aux différentes exigences (politique, institutionnelle, organisationnelle, légale, déontologique, etc...) voire même de son incapacité à le faire dans certains cas. Cependant il ne faut pas nous faire emporter par cette vague négative : une marge de manœuvre est possible. « Ruser » et créer plutôt qu’être tétanisé. Résister là où il n’y a pas de « légitimité », pour s’opposer à ces exigences qui ne sont pas en accord avec nos convictions personnelles.

Voici des exemples de ces formes de résistances :
  • Le collectif des 39 contre la nuit sécuritaire : Ce collectif né suite au discours du 2 décembre permet aux professionnels de se retrouver pour s’informer et lutter ensemble contre le discours sécuritaire et les réformes mises en place. Pour plus d’informations http://www.collectifpsychiatrie.fr/
  • à Bondy, dans le Nord, en Bretagne et dans bien d’autres lieux encore : des intitulés modifiés tel que : Atelier thérapeutique ayant lieu tous les midis pour permettre la préparation de repas par les usagers (la cuisine en collectivité étant interdite pour des questions d’hygiène)

Cela illustre une certaine "ruse" de la part des membres des Institutions qui joueraient sur les mots pour laisser une place au sujet là où la logique gestionnaire et sécuritaire rend les choses plus compliquées pour les professionnels, les patients et leur famille...

Bien sûr, ces initiatives ne sont pas simples. Bien au contraire... Pour y arriver, il est nécessaire de se constituer en groupes/collectifs dans lesquels se rassemblent des personnes qui ont une base éthique, des valeurs, des considérations communes... C'est grâce à cette cohérence que la créativité peut émerger et aboutir à une 3ème voie.

Après 1h30 de discussion, le débat s'est clôturé avec une proposition d’un étudiant : inviter une personne de la SEHREP qui viendrait nous parler du secteur psychiatrique et poursuivre cette rencontre par une visite groupée du musée de la folie à Ville-Evrard. A suivre…

mardi 8 décembre 2009

Invitation au prochain Café Psycho

Le café psycho fait sa rentrée !


Nous vous invitons donc à nous rejoindre :

Le Jeudi 10 Décembre 2009

En salle C308, à 17h30


Pour échanger, débattre, s’informer, penser autour de l’interrogation suivante :

Quelle approche du soin psychique pour quel sujet?


Vous ne connaissez pas le Café Psycho ?
Venez-vous informer sur notre blog :

http://cafepsycho.blogspot.com/

vendredi 4 décembre 2009

Le Café Psycho fait sa rentrée

Bonjour à tous !

Le Café Psycho ré-ouvre ses portes !


Une nouvelle année universitaire a commencé et celle-ci est différente de celle que nous avons connue l’année précédente. Cependant, il nous apparaît intéressant de poursuivre cette expérience de rencontres.

Nous vous proposons donc de nous réunir une fois par mois (les dates vous seront communiquées ultérieurement). L’essence restera la même : il s’agit toujours d’un moment de débat et d’échange.

En effet, il nous paraît important de créer un lieu où enseignants et étudiants puissent se rencontrer et discuter, en dehors du cadre universitaire.

Mais attention, nous tenons à vous rappeler qu'il ne s'agit pas d'un cours ! La parole est à nous tous ! Alors, n'hésitez pas à venir partager, échanger et débattre autour d'un café !

Au plaisir de vous voir !

Avec le sourire !

Le Café Psycho

A la suite du mail envoyé par le secrétariat, certains se rendent sur ce blog et se posent une même question: Qu'est ce que le Café Psycho? Pour vous éclaircir, voilà une présentation du Café Psycho:



Le "Café Psycho" est une initiative née de la rencontre entre cinq étudiants en psychologie durant la période des grèves de 2009. En observant la situation et les réactions de chacun, il nous est très vite apparu qu’un sentiment d’abandon et d’incompréhension s’exprimait chez les étudiants, et lors des rencontres organisées avec les enseignants. Le manque de communication et de circulation de la pensée se faisait ressentir. De part le climat engendré par la situation politique durant cette période, le dialogue semblait quelque peu rompu entre étudiants mais également entre étudiants et enseignants. Partant de ce constat et sans aucune prétention, nous avons pensé qu’il pouvait être intéressant pour chacun de se rencontrer, à l’instar de cours alternatifs, et c’est de là que nous est venue l’idée d’organiser des Cafés Psycho.

Dès lors il s’agissait, pour nous, de créer un cadre convivial où chaque personne aurait la possibilité de s'exprimer, de poser des questions, de débattre tout en ôtant la barrière hiérarchique enseignants / étudiants. En effet, il ne s’agissait en aucun cas de cours magistraux mais bien de rencontres entre des individus, où chacun pouvait s'interroger par lui-même et apporter sa propre réflexion aux débats. Notre intention première étant de créer du lien là où celui-ci nous a semblé s’effilocher peu à peu.

Depuis cette réflexion, quatre rencontres ont donc été organisées durant ces semaines de grèves, chacune ayant réuni une soixantaine de personnes en moyenne. Lors du premier rendez-vous, nous avons préféré ne pas annoncer de thèmes afin qu’une dynamique se crée et que le dialogue entre étudiants et enseignants émerge spontanément de lui-même. Les réactions des uns comme des autres étant enthousiastes et encourageantes, nous avons décidé de réitérer cette expérience. Trois autres Cafés Psycho ont alors été préparés, chacun d’eux autour d’un thème annoncé aux enseignants et étudiants par l’intermédiaire du secrétariat. Les sujets choisis, en lien avec la psychologie mais également l’actualité, furent les suivants :

  • Une rencontre introduite par l’ouvrage de Freud, Malaise dans la culture. Dans ce texte, Freud évoque les notions suivantes : la haine de la pensée et la haine de la culture, la volonté de contrôle de la nature, la recherche du bonheur. Le sujet soulève une fois encore la question de l’inquiétude et de l’angoisse. Etudiants mais aussi enseignants ont témoigné ici d’un malaise profondément ancré et nous avons établi un parallèle entre ce livre et l’actualité.
  • Intervention du Docteur Guyader (membre du collectif des 39 venu nous parler des réformes concernant la psychiatrie, réformes proposées à la suite d’un incident impliquant un patient atteint d’une maladie mentale). Cette rencontre fut le temps d’une réflexion autour de notre future pratique. Le Docteur Guyader a commencé par un historique des luttes et des réformes ayant conduit à la pratique de la psychiatrie telle que nous la connaissons aujourd'hui, où la clinique, l’écoute et l’attention portées aux patients sont primordiales dans l’amélioration de leur état. Puis, il nous a montré les risques que pouvaient engendrer de telles réformes pour notre pratique, celles-ci pouvant être décrites comme un retour en arrière dangereux où les patients seraient des individus dangereux à enfermer.
  • La désobéissance et la soumission à l’autorité à partir d’une séquence du film I comme Icare où un procureur se rend, dans le cadre de son enquête, dans une université dans laquelle il assiste à une reproduction de l’expérience de Milgram. Les images visionnées parlaient d’elles-mêmes et de nombreuses questions ont émergé : pourquoi le sujet obéit-il dans cette expérience ? Et nous, que ferions-nous dans une telle situation ? Pourquoi obéit-on en général ? Pourquoi et comment désobéir ? Ces différentes questions ont ainsi permis d’étayer la réflexion qui a émergé autour de ce thème.
Certes, cette initiative a vu le jour lors des grèves. Pourtant, nous ne souhaitons pas que celle-ci soit limitée à cette période. En effet, il nous semble que le Café Psycho peut aujourd'hui encore être un plus pour les étudiants en psychologie, quelque soit le niveau d'étude, mais aussi pour les enseignants.
  • Nous souhaitons proposer un temps de rencontre chaleureux où puissent circuler librement la pensée et la parole, autour de sujets nous permettant d'aborder diverses problématiques liées de près ou de loin à la pratique du psychologue dans la société contemporaine, notamment en ces temps où les valeurs même de notre profession sont mises en danger.

mercredi 3 juin 2009

En espérant vous voir à la rentrée

Bonjour à tous,

Nous tenons une nouvelle fois à vous remercier pour votre participation lors des Cafés Psycho qui ont eu lieu durant la grève. Vous avez été nombreux, enseignants comme étudiants, à y participer et nous avons reçu de nombreux échos positifs.

De ce fait, nous souhaitons ardemment que cette expérience se pérennise au-delà de la grève que nous avons connue cette année. Aux vus de la reprise des cours et des partiels qui arrivent incessamment sous peu, il nous apparaît difficile d’organiser une telle rencontre dans les jours et semaines qui viennent. Mais nous voulons attirer votre attention sur le fait que cette expérience se renouvellera dès la rentrée prochaine. Bien évidemment, le Café Psycho va devoir s’adapter à ce changement de situation et va prendre une autre couleur mais l’essence restera la même : il s’agira toujours d’un moment de débat et d’échange.

Nous tenons également à remercier les secrétaires qui ont participé à l’organisation de ces rencontres.

En attendant la rentrée prochaine, vous pouvez d’ores et déjà vous rendre sur notre blog pour consulter les différents comptes-rendus de toutes nos rencontres :
http://cafepsycho.blogspot.com/

Vous pouvez, également, nous contacter par mail pour toute autre question ou remarque : cafepsy@gmail.com

A bientôt !
L’équipe Café Psycho

lundi 1 juin 2009

Compte rendu du Café Psycho sur la désobéissance

Café psycho du 6 Mai 2009

La désobéissance

Patricia Tutoy

Bonjour à tous,

Voici un compte rendu du Café Psycho du mercredi 6 Mai. Malgré le changement de salle et une journée différente de d’habitude, nous avons été heureux de voir une cinquantaine de personnes présentes. Ce Café Psycho fut le lieu de nombreuses interventions et interactions. Voilà de quoi vous replonger dans nos discussions et quelques pistes de lectures pour vos recherches personnelles !

I : Projection d’un extrait du film I comme Icare, 1979

La rencontre a commencé par la projection d’un extrait du film I comme Icare, réalisé en 1979 par Henri Verneuil. Inspiré par l’assassinat de John F. Kennedy, il s’agit d’une enquête policière concernant l’accusation d’un homme supposé responsable de ce meurtre. Lors de ses recherches, le procureur se rend dans une université pour rencontrer un professeur qui avait fait passer un test à l’accusé. Il s’agit de la reproduction de l’expérience de Milgram.

Vous pouvez visionner ces séquences sur internet :

II. La discussion

Difficile de rester indifférent devant de telles images. La plupart des participants ont été interpellés par ce film, qu’ils visionnent pour la première fois ou non.

Des questions se posent et des liens se font :


  • Par quel processus en vient-il à ne plus penser ? (ne pas déplaire au père ? Pour faire plaisir à quelqu’un ? )
  • Pourquoi obéit-il ?
  • Pourquoi et comment désobéir ?
  • Quels exemples dans le passé ?
  • Et nous ? Que ferions-nous ??!
  • Quel lien avec la situation actuelle ?

Qu’est ce qui le fait obéir dans cette expérience?

  • Le symbole de la blouse blanche à qui l’on confère le symbole du savoir
  • Le cadre de l’université
  • L’adhésion au sujet de l’expérience auquel il a accepté de participer. Nous pourrions reprendre le terme utilisé par Robert Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois dans Le petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens : Le « pied dans la porte ». Cette notion décrit le fait d’accepter une demande coûteuse, si au préalable on en a accepté une première, peu coûteuse. L’argent n’a rien à voir. Il s’agit d’auto manipulation. Le sujet croit s’être engagé dans un acte librement (… faux choix entre avoir la position du puni et du punisseur)
  • et c’est plus difficile pour lui de faire marche arrière ; en effet, en arrêtant l’expérience aussi loin, il admet implicitement qu’il a eu tort d’être allé jusque là ….
  • Enfin, il se démet de sa pensée et délègue le questionnement à l’autorité. En obéissant à l’autorité, il se désengage de toute responsabilité personnelle ; cela lui permet alors d’éviter le tiraillement entre sa culpabilité face à la souffrance de l’autre et son obligation de continuer.

Pourquoi obéir, en général ?

Nous pouvons déjà penser, en référence à ce qu’écrivait Freud dans Totem et tabou, qu’il y aurait un meurtrier en chacun de nous. Cette expérience réveillerait peut être en la personne la jouissance de faire souffrir.

Il y a des avantages :
  • La sur conformité du moi.
  • Les Avantages sociaux, car la société nous pousse à obéir, et n’hésite pas à acheter notre obéissance et notre soumission en nous offrant une place sociale juteuse. Cela nous amène donc aux notions de pouvoir et de place dans la société.

Il y a donc plus d’avantages à obéir qu’à désobéir !

Et pour reprendre ce que disait LACAN en 1968: « Ce qu’il vous manque c’est un maître » ; l’être humain à l’origine est fait pour obéir.

Parler d’obéissance nous a donc conduits à parler de leader. Nous nous sommes interrogés sur la légitimité des actes du leader et avons soulevé des questions comme : comment agit la pression du groupe face à des actes de manipulation de ce même leader ?

Cette pression déresponsabilise les individus. Une vidéo, « dossier de l’Ecran » illustre cela en présentant un ancien nazi se rendant 10 ans après sur les lieux de son exaction. Alors que la première fois son comportement n’était que violence, il adopte en ce deuxième temps un comportement humain. Il ne s’agit pas d’une prise de conscience, mais d’une situation différente. Lors de ses actes, la pression groupale était telle qu’elle déresponsabilisait son comportement.

Pour aller plus loin nous pourrions également nous intéresser à la notion de la Foule de LE BON qui développe notamment l’importance de la figure du chef. Chacun des participants déposeraient son idéal du moi en lui. Cette identification faciliterait une plus grande manipulation et plus d’obéissance.

De plus, nous obéissons d’autant plus lorsque les ordres sont suffisamment bien donnés. En effet, lorsque les tâches sont dispersées, que les responsabilités sont finement délayées, tout à chacun pense réaliser sagement et indépendamment son travail.

Lors de la Shoah comme dans tout génocide, le travail était réparti de telle sorte que chaque personne était un maillon de la chaîne, sans forcément sans apercevoir.

Nous en venons alors à une question clé :

Pourquoi et quand désobéir ?

« Nul n’est tenu d’obéir à un ordre qui porte atteinte à la dignité de l’homme. »

Raoul Vaneigem, Ecrivain, philosophe

Serait ce en fonction de :

  • L’échelle de valeur ?
  • L’empathie ?

Il est plus facile de s’opposer à quelqu’un, à quelque chose de concret, qu’à un système. La désobéissance est possible lorsque l’autorité est défaillante et qu’il est possible de s’y attaquer.

Le contact physique

Il apparaît lors de l’expérience, que le contact physique diminue les chances d’obéissance. Lors de la Shoah par exemple, cela avait été pris en compte. Il y avait très peu de contacts. Les tâches étaient réparties de telle sorte que les bourreaux faisant entrer les personnes dans les chambres à gaz n’étaient pas les mêmes qui étaient en charge de sortir les corps par la suite. Toute humanité était niée et diminuait les affects.

Et la situation aujourd’hui ?

« There is no alternative ». On pense qu’on n’a pas le choix. On se dit qu’on ne peut pas contester. On a peur de tout.

Les gens sont de moins en moins choqués par les images chocs. La désobéissance est stigmatisée. Les désobéissants sont exclus et les propos sont détournés par les médias.

Comment responsabiliser nos enfants ? Quelle éducation leur donner pour qu’ils n’obéissent pas à tout ordre ?

On ne peut pas échapper à l’influence. La seule solution est de multiplier les influences.

Mais la question des limites est importante: celles-ci sont à penser au terme d’autorité et non d’autoritarisme. On peut poser dans limite et laisser les moyens à l’autre de réfléchir par lui-même et de critiquer. L’autorité est plus dangereuse quand elle n’est pas portée par une institution, qu’il n’y a pas de cadre.

Des pistes et des liens si vous souhaitez approfondir ces questions :

Sur la Notion du mal : La banalité du mal

Voir Anna ARENDT et le procès d’Adoff EICHMANN, notamment Eichmann à Jérusalem

OU encore le film de Rony BRAUMAN: Un spécialiste toujours sur ce SS, responsable de la logistique de la solution finale.

Ou dans l’histoire du Danemark : La désobéissance par rapport au port de l’étoile juif.

Sine hebdo du mercredi 6 Mai sur le devoir de solidarité.

Dès à présent retrouvez des photos du Café Psycho de ce jour

Ce jour du 6 mai s'est tenu un Café Psycho avec pour thème : la Désobéissance. Pour cette rencontre, Patricia Tutoy a bien voulu intervenir et nous faire part de son expérience.

Avant notre prochain compte rendu concernant cette rencontre et pour vous faire patienter, voici quelques photos de cette rencontre.




Invitation au prochain Café Psycho sur la désobéissance

Bonjour à tous !


En espérant que vous avez pu profiter du soleil et des vacances, nous revoilà avec de nouvelles idées, et nouveaux intervenants et toujours autant de motivation !
Nous sommes donc heureux de vousinviter au prochain Café Psycho qui aura lieu

le mercredi 6 mai 2009
à 10h en S 206

C'est Patricia Tutoy, professeur vacataire en psychologie sociale à P13 qui ouvira le débat en venant nous parler de la désobéissance. Sujet si étroitement lié à la situation actuelle. Son intervention débutera par la projection d'un extrait de film.
Mais attention, nous tenons à vous rappelez qu'il ne s'agit pas d'un cours ! La parole est à vous également ! Alors, n'hésitez pas à venir partager, échanger et débattre autour d'un café !

Pour que ce temps d'échange perdure, et cela même après la grève, vos idées, questionnements, remarques, critiques, etc... sont les bienvenus !!! n'hésitez pas à nous contacter par mail à cafepsy@gmail.com
Et pour pouvoir suivre ce qui se passe lorsque, malheureusement vous ne pouvez vous rendre au café psycho, n'hésitez pas à consulter notre blog: cafepsycho.blogspot.com


Merci à tous
L'équipe café psycho

dimanche 31 mai 2009

Compte rendu de la rencontre avec le Dr Guyader

Vous avez été nombreux à participer aux deux derniers Café Psycho. Le succès de ces rencontres à encourager l’équipe du Café Psycho et des enseignants à créer de nouveaux événements. Suite à l’initiative de Mme Arbisio qui nous a fait entrer en contact avec le Dr. Guyader (Psychiatre, Psychanalyste et chef de projet), nous avons décidé de créer un nouvel espace de pensée qui s’est déroulé, à titre exceptionnel, en amphi 3.

Le 02 Décembre 2008, le Président de la République a fait un discours concernant une réforme de l'hospitalisation en psychiatrie. Ce discours s'est tenu au lendemain d'un drame qui impliquait un patient atteint d'une maladie mentale et Mr Sarkozy a désigné de tels patients comme dangereux. Il souhaite voir ces gens vulnérables assignés à des lieux de réclusion.

Suite à ce discours, Mr Guyader a envoyé une lettre au Président de la République pour lui faire part de son mécontentement. Vous pouvez la consulter à cette adresse.

Ces événements sont la base de la rencontre qui a eu lieu le 9 Avril 2009. En voici un compte rendu:



Le Dr Guyader a commencé par un historique des luttes et des réformes ayant conduit à la pratique de la psychiatrie telle que nous la connaissons aujourd'hui. Les idées de PINEL, reprises par ESQUIROL ont menées à la réglementation psychiatrique de 1838 qui a permis de soigner les aliénés alors qu’ils étaient attachés et confondus avec le criminel.

A cette époque, l’hôpital tient une fonction d’asile qui perdurera jusqu’à ce que, dans un mouvement commun avec le front populaire, naquirent dans les années 50 les désaliénistes (tels que LE GUILLANT, BONNAFE, TOSQUELLES…) qui ont détruit la psychiatrie et construit sur ces ruines une nouvelle pratique. Dans cet intervalle, la guerre a pris place. Il y eut 45 000 morts en hôpital psychiatrique: morts de faim, de froid, etc… ce nombre effrayant nous amène à poser une question : est-ce que tout ces morts sont à comptabiliser dans la politique de Vichy dans un « préserver ceux qui en vaillent la peine » ?

Cependant, à côté de cela, dans certains hôpitaux, comme à Saint-Alban avec TOSQUELLES, la volonté de rester humain était encore privilégiée et le travail continuait.

De PINEL à TOSQUELLES, le « penser le soin » a fait naître, dans les années 60, la psychothérapie institutionnelle. De part l’écoute sinon l’éthique des pratiques qu’elle permet, le nombre d’hospitalisation et de passage à l’acte a diminué. Ceux qui prêteraient cela aux neuroleptiques, arrivés en 1952 sont, selon le Dr GUYADER, à qualifier d’escrocs. En effet, ce qui est significatif et qui permet de voir ces nombres diminuer ne sont pas ces médicaments mais plutôt l'attention que les soignants portent à leurs patients. Cette écoute et cette attention sont primordiales dans l'amélioration de l'état de ces malades. Dans cette mouvance - encore actuelle malgré l’intention de la faire taire par le biais de réformes « sécuritaires » de la part du gouvernement - citons Guy BAILLON qui veut remplacer la fonction asilaire de l’hôpital par la fonction d’accueil qu’il nous invite à penser - notion qui ne peut être applicable avec les réformes actuelles, si ce n’est par la résistance.

En effet, « Tout le monde sait, sauf ceux qui ne veulent pas l’entendre que les patients sont vulnérables, en danger dans leur corps social »: ils ont besoin d’une disponibilité d’esprit, de cœur et d’accompagnement, sinon leur sort est difficile. Le nombre de lit importe moins que les moyens qualitatifs. « Il n’est pas question de faire de la psychiatrie à la petite semaine ! » : faire un entretien tout les jours peut être très important pour un grand psychotique. Plus on s’occupe d’eux, moins on n’a besoin de leur prescrire des médicaments. Il nous faut entendre ce qu’ils disent : par exemple, en développant de grave maladie, c’est la question de besoin de maternage que nous pouvons peut-être nous poser.

A l'heure actuelle et avec les réformes proposées, il y a une tentative d’éradication de la psychanalyse à l’université et en France ainsi qu'une attaque de la psychopathologie en milieu psychiatrique. Il y a une sorte de volonté de penser l’autre comme simple et pouvant être compris par un ordinateur: c'est une suppression de la complexité qui fait l’homme, et plus précisément du sujet lui même. Les réformes limitent l’entrée/sortie des patients, elles mènent à enfermer une personne selon sa potentielle dangerosité. Les patients sont considérés comme atteints d’une infection biologique et dangereuse, non pas comme un être de vie. C’est pourquoi il nous faut résister et ne pas céder.

Nous avons la capacité de lutter en résistant, en n’appliquant pas ces mesures prises autant qu’il nous est possible. Il nous faut résister là où il y a de la vie malgré ce soin que l’on norme en amenant l’hôpital à être géré comme une entreprise. Nous en revenons à cette marchandisation de l’humain que nous refusons également par le mouvement universitaire actuel.

Nous avons ce devoir de ne pas quitter ce qu’est notre pratique. Le soin doit être là où surgit la souffrance. Le soin, c’est de permettre au patient de récupérer une capacité de vie avec le moins de souffrance ; et le discours qui circule, selon nous, va empêcher cela. Le soin c’est aussi privilégier le lien sur le lieu avec un engagement de l’équipe psychiatrique, le soin c’est « être-là » pour le patient.

Rencontre avec Mr Guyader en images

Le Jeudi 9 Avril s'est tenue, en Amphi 3, une rencontre exceptionnelle avec Mr Guyader, un membre du "collectif des 39". Lors de cette intervention, Mr Guyader nous a parlé de la "Nuit sécuritaire" (meeting où fut proposé un mouvement de défense de la Psychiatrie) et a exposé la situation concernant la psychiatrie.

Voici quelques photos de cette rencontre.

Invitation pour la rencontre du Jeudi 9 Avril avec le Dr Guyader

Rencontre avec le collectif des 39
« La Nuit sécuritaire »
Vous avez été nombreux à participer aux deux derniers Café Psycho. Le succès de ces rencontres à encourager l’équipe du Café Psycho et des enseignants à créer de nouveaux événements.
Suite à l’initiative de Mme Arbisio, nous vous invitons ce jeudi 9 Avril à une rencontre exceptionnelle pour discuter, avec des intervenants du collectif des 39, de la Nuit sécuritaire.
Quel est ce collectif ? Et de quoi s’agit-il ?
  • Le collectif des 39
Ce collectif réunit 39 personnes proposant un mouvement de défense de la Psychiatrie.
  • La Nuit sécuritaire
Il s’agit d’un meeting où ont été évoqués les dangers qui menacent la Psychiatrie aujourd’hui, autant pour les patients que pour les professionnels. Cela ne concerne pas seulement les étudiants et enseignants de Psychologie, mais tous les citoyens de notre société.
A la fin du XVIIIème siècle, Pinel, avec son idéologie humaniste, a libéré les malades mentaux de leurs chaînes et les a distingué des marginaux (délinquants, criminels, etc.). Aujourd’hui, avec le plan proposé par Sarkozy, le 2 Décembre 2008, la folie est à nouveau assimilée à une pure dangerosité sociale comme peut l’être la délinquance. La « politique de civilisation » annoncée est une politique de « rupture » du lien car il tente de bafouer les solidarités sociales qui ont permis de sortir du Grand Enfermement de la folie.
Les soignants en Psychiatrie n’acceptent pas que l’Etat laisse penser que les personnes atteintes de troubles psychiques font bien plus souffrir la société que celle-ci ne les aliène.
Les citoyens refusent de servir de caution à cette dérive idéologique de notre société. Et vous, qu’en pensez-vous ?
Venez en débattre jeudi 9 Avril 2009 à 9h30 en Amphi 3


Pour plus d’information : www.collectifpsychiatrie.fr


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L'équipe du Café Psycho !

Compte rendu du deuxième Café Psycho

Café psycho du Jeudi 02 Avril 2009

L’organisation :

Malgré les perturbations des transports et le blocage filtrant de l’université qui auraient pu tous deux porter préjudice au Café Psycho, une soixantaine de personnes, dont quinze enseignants, étaient présents à ce deuxième temps de rencontre.

L’organisation a été quelque peu modifiée puisque, par crainte d’un trop petit nombre de participants, nous avions décidé de faire une pierre deux coups en couplant l’intervention de M.Chiantaretto avec le Café Psycho.

Le contenu :


M. Chiantaretto a introduit cette rencontre en nous parlant de Malaise dans la culture rédigé par Freud en 1929. La notion clé, comme l’indique le titre, est celle de culture. Selon lui, la question principale, posée par ce texte est celle-ci :

A quelle condition pouvons-nous vivre ensemble ?

L’étude de ce texte a un intérêt tout particulier en ces temps de crises, puisque les notions que Freud a développé nous renvoient à notre actualité :

La haine de la pensée et la haine de la culture

La volonté de contrôle de la nature

La recherche du bonheur

En effet, tout ceci peut être, et doit être rapproché de ce qui se passe aujourd’hui lorsque l’on voit les réformes cloisonnant les lieux de réflexion, de transmission des savoirs, de prise en charge de personnes en difficultés, etc.

Mais aussi, avec cette politique en vogue de maîtrise, de contrôle. On souhaite ficher les gens, soigner les gens, leur enlever ce qu’il y a d’humain pour ne rendre d’eux que du quantifiable, modifiable, dénué d’émotions. Tout ceci dans le but de prendre uniquement ce qu’il y a de rentable en niant l’individualité de chacun et leur sensibilité.

Toutes les mesures misent en place actuellement résultent d’une volonté de destruction, d’anéantissement de la pensée ; en effet, l’homme qui ne pense pas est davantage maniable, et donc, contrôlable, ce qui nous ramène toujours à cette même problématique d’une politique de contrôle mêlée à une haine de la pensée.

Or, cette volonté de destruction porte en elle-même un paradoxe : si quelqu’un cherche à détruire notre possibilité de penser, nous prenons alors conscience de notre capacité de réflexion….

Parallèlement à cette réflexion sur cette volonté d’anéantissement de la pensée, il a été évoqué une citation du philosophe Spinoza, qui reste cruellement d’actualité…. « Il ne faut pas seulement que la population soit pauvre, il faut aussi qu’elle soit triste. ». Ainsi, l’homme qui est dans la tristesse va progressivement renoncer, alors que la présence d’angoisse montre, elle, que l’on ne renonce pas….

L’angoisse présente dans chacun des discours prouve que nous ne sommes pas encore assez tristes pour être prêts à renoncer !

A la suite de cette ouverture faite par M. Chiantaretto, les commentaires, les ajouts, les questions ont fusé.

- On parle du rapport au corps et de sa réduction à une place d’objet, poussé par un désir de contrôle.

- On parle de pulsion de vie, de pulsion de mort.

- On parle de l’importance du jeu, d’entrer dans un jeu et de l’importance de savoir jusqu’où nous avons conscience de jouer à quelque chose, et jusqu’où nous pouvons accepter d’être dans ce jeu.

- On différencie l’individu du sujet

Le sujet est grave et soulève une fois encore la question de l’inquiétude et de l’angoisse. Etudiants mais aussi enseignants témoignent ici d’un malaise profondément ancré.

Ce texte de Freud est très pessimiste. Et la deuxième publication l’était encore davantage que la première. Nous avons certes établit un parallèle entre ses écrits et la situation actuelle mais les conclusions étaient cependant beaucoup plus positives que les siennes.

En effet, lorsque l’on résiste, on tente de survivre, et lorsque l’on survit, on ne vit pas. Tout ceci à une forte tonalité dramatique, mais la situation actuelle doit être tournée autrement, et dans ces groupes de rencontre, nous constatons certes, de la résistance mais aussi, et surtout, de l’espoir !

Nous nous retrouvons, mettons des mots sur ces angoisses, et pouvons ainsi la travailler. Nous résistons en continuant à communiquer et à penser. La parole circule, des initiatives se mettent en place. Nous ne sommes pas complètement perdus et ne devons pas nous laisser envahir par la peur. Se cacher et vivre avec insouciance seraient se faire prendre comme dans le mythe de la caverne et se contenter d’une fausse réalité parfois plus confortable puisque connue.

Le blocage de l’université peut être considéré comme un blocage de la pensée. C’est pourquoi d’autres idées émergent quant à d’autres possibilités d’échanges, en incluant des personnes extérieures à la psychologie mais également extérieures à l’université.

Invitation pour le deuxième Café Psycho concernant le Malaise dans la culture

Bonjour à tous,

Suite au succès rencontré lors du premier Café Psycho, Mr. Chiantaretto
a souhaité organiser une autre rencontre avec les étudiants à partir de
9h30 qui abordera le thème du "Malaise dans la culture". Et suite à
cette discussion, nous vous invitons à nous rejoindre pour un deuxième
Café Psycho ce Jeudi 2 Avril à partir de 11h en C308 pour discuter et
débattre du thème abordé par Mr. Chiantaretto mais également de thèmes
qui vous semblent importants.

Il a été voté en AG étudiante qu'il y aurait ce jeudi un blocage
filtrant. Qu'entendons nous par blocage filtrant? Il s'agit d'un blocage
partiel et tous les étudiants et enseignants invités pour cette
rencontre auront l'autorisation d'entrer dans l'UFR LSHS.

L'équipe du Café Psycho !

Compte rendu du premier Café Psycho

Bonjour !

Tout d’abord, le Café Psycho vous remercie de votre présence et de votre participation généreuse. Grâce à vous, cette rencontre organisée entre étudiants et enseignants a permis de créer un véritable échange des plus enrichissants.

Pour ceux et celles qui n’ont pas pu assister à ce rendez-vous, sachez qu’il y avait à peu près 80/90 étudiants, 12/15 enseignants et aussi les 3 secrétaires de Psychologie. Le menu proposé pour cette occasion n’a pas vraiment été respecté, chacun d’entre-vous préférant parler des sujets qui lui tenaient à cœur, et ce n’était pas pour nous déplaire (la destruction du lien en France, l’individuel et le collectif, la pression du pouvoir sinon « la politique mise en place par le pouvoir », etc.). Mieux encore, cette rencontre a ôté l’assymétrie hiérarchique qui existe entre enseignants et étudiants pour laisser place à un réel débat entre individus. Le Café Psycho s’en réjouit.

Sachez que cette occasion, à la vue de son succès, se renouvellera prochainement. Certains enseignants se sont saisis de cet espace de pensée pour organiser de nouvelles rencontres, dont une qui aura lieu jeudi prochain, de 9h30 à 11h, sur le thème « Le malaise dans la culture ». Suite à cette rencontre, le Café Psycho vous sera ouvert à partir de 11h pour débattre sur ce thème en compagnie de certains enseignants. Les salles vous seront communiquées prochainement.

Dans un soucis de disponibilité, sachez par ailleurs que nous ferons notre possible pour organiser des rencontres sur d’autres jours que le jeudi (ce qui n’est malheureusement pas possible pour la semaine prochaine).

Vos avis, questionnements, remarques, critiques nous intéressent pour participer à l’amélioration des prochains Café Psycho. Nous vous invitons à nous écrire !

En vous remerciant encore, à très bientôt !

L’équipe du Café Psycho.

Premier Café Psycho en images

Voici quelques photos du premier café Psycho qui a eu lieu de Jeudi 26 Mars;


Première invitation au Café Psycho

Bonjour à tous !

Arrêt des cours, manifestations, blocage, sentiment d’abandon, incompréhension et agacement par rapport aux lois… Depuis 2 mois notre vie étudiante est bien chaotique et il n’est pas toujours évident de savoir ce qu’il faut faire.

Comme vous le savez, les universités de France sont en grève pour défendre un certain nombre de points touchant enseignants, personnels administratifs et étudiants. Mais la crise qui nous touche aujourd’hui ne se limite pas à ça. Le fonctionnement de la psychiatrie, le métier de psychologue ainsi que les différents champs d’action de celui-ci subissent de graves atteintes également.

Nous sommes quelques étudiants en psychologie, venant de différentes années de formation, avec le soutien d’enseignants. Préoccupés par la situation, nous avons eu envie de donner la possibilité à ceux qui le souhaitent de se rencontrer en organisant un café psycho.

Un café psycho ? Mais qu’est ce que c’est ?!

Il s’agit de se retrouver dans un cadre convivial et chaleureux, et de pouvoir échanger, s’informer, débattre, s’organiser, autour d’un café, (thé, chocolat… ou autre !). Des enseignants participeront mais il ne s’agit en aucun cas d’un cours magistral. Nous sommes tous à même d’apporter notre petite touche, poser nos questions, et dire notre accord ou désaccord.

(Les questions concernant les notes, la validation du semestre, etc… ne seront pas à l’ordre du jour.)

Au menu :

¤ Menu ¤

-:- Rapport Varinard, la justice pour les mineurs accompagné d‘ émincé d’avocat -:-

-:- fricassé de la psychiatrie à la sauce Couty -:-

-:- Bouleversements et réformes au sein de l’ensemble du système éducatif : réformes universitaires, masterisation, contrat doctoral unique….

Une éducation crue ou saignante -:-

-:- Plat végétarien : une école sans RASED -:-

Pour faciliter la digestion nous vous proposons, à prix libre :

Café

Thé

Chocolat chaud

Jus d’Orange

Ainsi que gâteaux et bonbons

Nous vous invitons donc à nous rejoindre le jeudi 26 mars en salle C308, à partir de 9h30 !