samedi 30 janvier 2010

Compte rendu du Café Psycho du 14 Janvier 2010

Ce deuxième Café Psycho a pris une couleur tout à fait nouvelle et inédite jusque là. Pour nous questionner autour de la question des Représentations et Préjugés, nous nous sommes appuyés sur une mise en situation que certaines universités présentent dans leur formation. Vous pouvez la retrouver dans l’article précédent ou en cliquant ici.

Vaste sujet qui ne fut pas si simple à aborder et cette mise en situation nous a permis d’approcher ces deux notions.

La question qui nous est posée est de classer les différents personnages par ordre croissant de responsabilité. Déjà là, la première difficulté s’impose : il n’est pas facile de désigner individuellement qui est le plus responsable de l’acte et qui l’est le moins. Très vite, nous comprenons que chaque protagoniste de l’histoire a sa part de responsabilité. Deuxième difficulté : trouver un consensus. Chacun a sa propre vision de l’histoire. D’ailleurs, nous ressentons très vite que, malgré les détails apportés par le texte, ils sont insuffisants et nous sommes donc amenés à projeter un certain nombre d’éléments pour étayer cette histoire et combler les « trous ».

Les arguments fusent pour appuyer le fait qu’on désigne tel ou tel personnage comme le plus (le moins) responsable. Grâce à cela, nous essayons d’échanger et de construire ensemble. Ces arguments, ces visions de l’histoire sont clairement empreints de nos représentations personnelles ; représentations dont il est difficile de se déprendre et qui sont une des bases de notre raisonnement. Notre discours et sa façon de l’énoncer font apparaitre qu'il est porté par nos représentations personnelles, notre histoire...

Rapidement des questions se posent : peut-on objectivement hiérarchiser les protagonistes selon leur part de responsabilité ? Peut-on arriver à un consensus qui convienne à tous ? Peut-on accepter que notre représentation (propre à notre identité, etc.) puisse ne pas être commune aux autres ? Et comment ? Comment prendre une décision dans un tel contexte ?

Cette situation que l’on peut rapprocher de celle des juristes nous montre à quel point prendre une décision groupale peut être une démarche longue et difficile et que la subjectivité n’y est pas exempte. Nos représentations et nos préjugés sont présents à tout moment et influencent en permanence nos comportements, nos pensées, nos opinions, etc. Nous les expérimentons tous les jours sans même en avoir conscience.

Cette expérience inédite a permis à chacun de confronter les dits représentations et préjugés, en cela cette rencontre fut très enrichissante et a ainsi pu laisser émerger une dynamique nouvelle. Cette initiative se verra donc peut-être reproduite…

dimanche 24 janvier 2010

Document de mise en situation du Café Psycho du 14 Janvier 2010

Voici la mise en situation que nous avons présenté lors du dernier Café Psycho:

Une femme est délaissée par son mari, celui-ci étant constamment en déplacement dans d’autres villes ou d’autres pays pour raisons professionnelles ; elle trouve donc du réconfort dans les bras d’un amant, celui-ci habitant dans le même village qu’elle, mais de l’autre côté de la rivière.

Un soir, le mari étant absent, la femme part voir son amant de l’autre côté de la rivière ; à la fin de la soirée, elle doit cependant s’en retourner chez elle, car son mari rentre tôt le lendemain matin, elle doit donc être chez elle lors de son retour pour ne pas avoir d’ennui.
Arrivant sur le pont pour passer de l’autre côté de la rivière, un fou lui barre le passage, la menaçant de la tuer si elle avance. La femme, apeurée, s’en va alors voir le passeur qui, grâce à sa barque, pourrait la faire traverser sans avoir à passer sur le pont. Mais elle n’a pas d’argent pour payer le passeur, et celui-ci refuse de la faire traverser gracieusement. La femme retourne alors voir son amant, lui demandant de lui prêter un peu d’argent pour qu’elle puisse payer le passeur et rentrer chez elle. L’amant refuse. La femme, comprenant qu’il ne lui donnerait pas l’argent, le supplie de l’héberger pour la nuit, espérant ainsi que le fou serait parti le lendemain matin et qu’elle pourrait traverser le pont sans risque. Mais l’amant continue de refuser de l’aider, prétextant que ce sont ses affaires à elle et qu’il n’a aucune responsabilité dans cette situation. Après avoir une dernière fois supplié le passeur de lui faire traverser la rivière gratuitement, lui proposant même de revenir le payer le lendemain, en vain, la jeune femme décide de passer le pont malgré les menaces du fou.

Le fou la tue.

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Quelle est, selon vous, la personne qui est le plus responsable de la mort de cette femme, entre tous les personnages de cette histoire ? (Par ordre d’apparition : la femme, le mari, l’amant, le fou, le passeur)
Qui est le moins responsable de la mort de cette femme ?
Classer ensuite les personnages de 1 à 5, en allant du plus responsable au moins responsable.

 

mardi 12 janvier 2010

Invitation au Café Psycho de Janvier 2010


Toute l’équipe du Café Psycho vous souhaite une belle et heureuse année !

Nous vous invitons à nous rejoindre lors de la prochaine rencontre:



Le Jeudi 14 janvier 2010

En salle C308, à 17h30


Pour échanger, débattre, s’informer, penser autour de
l’interrogation suivante :

Représentations et préjugés



Vous ne connaissez pas le café psycho ?
Venez-vous informer sur notre blog :

http://cafepsycho.blogspot.com/